Les yeux grands fermés je marche à genou sur la plage, les poches percées remplies de sable. Je le sème derrière moi grain par grain pour être sûr de me perdre, de ne pas pouvoir revenir sur mes pas.
La plage descend peu à peu dans la mer, la brillante bleutée qui me pique les yeux. Je ne prend presque aucune place au milieu de nulle part. Grâce au vent je suis sourd, grâce au sable je suis lourd, assez pour ne pas m'envoler.La planète inspire lentement, bruyamment dans ses vagues lacrymales. Et moi j'expire en un silence asséché.
Mes poches crevées se vident et je m'envole. Le vent me pousse vers le bleu, je le frôle et mon reflet ondule au rythme de sa respiration. Le vent faiblit, j'égratigne le bleu et mon double, narcisse, éclate en millions d'étincelles. Le vent meurt d'épuisement et tout entier je transperce le bleu. Le froid humide me rend léger, je descend du sol inversé comme une feuille amputée de son arbre. Je descend dans le bleuqui se fonce en bleu nuit, là ou même la lumière fuit mes yeux. Tout me fuit. Il n'y a plus d'extérieur, je n'entend que mon seul intérieur.
Boum boum...Boum boum...Boum boum...
Avec mes jambes et mes bras je fais un nœud pour être plus compact et plus rond.
Boum...Boum...Boum.
J'ai froid aux souvenirs. Ils s'engourdissent et se figent en un bloc qui se détache pour partir dériver. Je n'ai plus ni passé ni futur. Je suis perdu, seul, au milieu de mon présent qui, déjà refroidi, est pressé de passer.
Boum... (silence)...Boum...
Je resserre le nœud, je resserre la boule, la bulle qui va se rompre.
Boum... (silence).
Petit à petit le bleu nuit s'encre de chine et je me dissous dans le noir. Dissous, je ne suis plus nulle part, je suis partout.
Christian Vanneste, Député du Nord UMP a été condamné en justice pour ses propos homophobes.
Sur son blog, il tente de se justifier par un raisonnement fallacieux. Obstiné, il persiste dans ses propos. Mais que pouvait on attendre de mieux de Monsieur Vanneste… Je ne suis pas surpris.
Plutôt que d’y réagir avec véhémence en me laissant emporter par mon indignation, plutôt que d’essayer de reprendre point par point, pour les démonter, tous les arguments écœurants étalés j’ai préféré faire une petite compilation des commentaires les plus « sidérants ». Entre sourire consternés et sueurs froide devant de tels propos, il suffit juste de lire. Ca se passe de commentaires. Le ridicule de ces extraits suffit largement à les discréditer par eux même.
Cependant, je n’ai pas pu résisté a faire quelques remarques qui sont notés en rouge et entre parenthèses.
Comparer critique de l'homosexualité et racisme est une erreur énorme (Ha bon!!!). On ne choisit pas sa couleur de peau, par contre, on ne devient jamais homosexuel par hasard. Il faut donc savoir assumer les conséquences de ses choix (sic) Si l'homosexualité était naturelle, la nature étant bien faite, il devrait y avoir sans besoin de publicité excessive environ 50 % d'homosexuels épanouis. Et visiblement nous sommes loin du compte. (Si la connerie était naturelle, la nature étant bien faite, il devrait y avoir, sans besoin de publicité excessive environ 50% de cons épanouis. Et visiblement, nous sommes loin du compte, il y en a bien plus...)
Je vous apporte mon soutien bien que j'aie des amis homosexuels. Personnellement, je suis très heureux d'avoir eu des parents hétérosexuels parce que je n'aurais pas connu la vie ! (Devant tant de lucidité, je m'incline bien bas...)
N'importe quel enfant à qui on explique le fonctionnement du jeu de LEGO pourrait en effet comprendre aisément, sans aller plus avant dans des considérations morales, que la survie de l'humanité ne réside pas dans le comportement homosexuel!(La je dis bravo bravo... la démonstration est limpide... )
Ceci dit, ça fait de nombreuses années que j'ai déchiré ma carte de sympathisant UMP (RPR à l'époque) pour rejoindre un mouvement infiniment plus respectable : LE FRONT NATIONAL (la je dis bravo bravo, la démonstration est limpide...c'est franc, c'est clair, on comprend mieux....)
Nous ne pouvons que soutenir votre action, tant il est évident que l'homosexualité, n'en déplaise à certains, est CONTRE nature (ben oui ma bonne dame, c'est EVIDENT, c'est contre nature... tout contre même) ! Et tout comme le cancer ou la pauvreté, il faut aider les personnes à ne pas sombrer dans cette abîme, voire les en guérir. Et affirmer cela n'est en rien homophobe (vous faites bien de le préciser, parce que comme ça, a première vue...)
Rien ne vaut le Travail Famille Patrie. (Marseillaise, tous debout la main sur le cœur s'il vous plait... merci...) Préservons la France des handicapés, des déficients mentaux, des homosexuels, et des tziganes. Réexaminons la laïcité de la France. Ré-appliquons le culte Catholique dans toutes les Ecoles. C'est le seul remède pour contrer la populace qui salit notre Pays. Il est anormal que nous nous fassions dévorer par des minorités. (Oula, autant pour moi!!! la main, pas sur le coeur, levez la en l'air plutôt... un peu plus haut... voila, c'est parfait!!!)
J'ai suffisamment d'amis 'gays' pour savoir a quel point ce mode de vue peut être sordide et déséquilibre, cachant trop souvent une détresse profonde. (des amis dites vous?)
L'homosexualité est une aberration. Ne parlons même pas du mariage gay et de l'adoption d'enfants par ces mêmes stérilisateurs de l'évolution darwinienne. Pourquoi ne pas cautionner les comportements incestueux et les encourager par la lois ? (amalgame quand tu nous tiens...)
J'ai noté dans l'un des commentaires qui vous ont été adressés :"un jeune homosexuel ayant dix sept fois plus de chance de faire une tentative de suicide dans sa vie qu'un hétérosexuel". Ce qui prouve, s'il en était encore besoin, que la répression de la propagande homosexuelle relève de la salubrité publique, en mettant nos enfants et nos jeunes à l'abris de cette incitation aux expériences dé structurantes. (Et si c'était justement en "victimisant" les "jeunes homosexuels",leur faisant croire que leurs "penchants" sexuels ne relèvent que d'expériences dé structurantes et insalubres qu'on les poussent au suicides. enfin, je dis ça comme ça...)
Cher Bastien, Cher Christophe: Vous vous présentez comme homos et dites que vous êtes nés ainsi. C'est faux, on ne naît pas homosexuel, on le devient (Monsieur est bien catégorique!! Monsieur détient la vérité universelle peut être!! monsieur a de la chance). Et il est clair comme le nez au milieu de la figure, que ce n'est pas la norme. Et cela ne rend pas heureux, votre courrier le prouve. Mais vous pouvez redevenir hétéro, il n'est pas trop tard. personne ne vous l'a jamais dit ? Dommage. Réfléchissez.Courage, votre situation n'est pas définitive. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. vous pouvez rencontrer la femme de votre vie! Tous mes vœux pour ça ! (Merci de votre commisération, mais ça va aller, merci…)
Ce n'est pas l'homosexuel en tant que personne qui faut réprimander, car c'est une victime, mais c'est l'homosexualité. Je dis cela car je suis chrétien et cela ne m'empêche de côtoyer des personnes homosexuelles, je ne hait pas ces personnes.( Merci beaucoup monsieur de ne pas me haïr, je vous en sais gré) Au contraire, je prie pour que Jésus les délivre de cette dérive. (Si ça peut vous occuper, faites donc...)
acte très courageux qui j'espère donnera à d'autres élus de suivrent les mêmes convictions. Les Homo n'auront jamais les mêmes droits : c'est scientifiquement impossible!!! (Scientifiquement impossible!!!! damned, je suis curieux de voir cette démonstration scientifique...)
Mais vous savez comme nous et vous le dites Monsieur le Député, l'homosexualité est un choix politique ou une pathologie, pas un fait, qu'il ne s'agit pas ici de couronner l'existence d'un comportement anormal et destructeur sous la pression de lobbies de gauche , mais il faut au contraire l'éradiquer par tous les moyens. (Voila voila...ça se passe de commentaires…)
Je vous félicite pour avoir exprimer admirablement cette idée dans votre allocution: "L’homosexuel est quelqu’un qui se replie sur son sexe et refuse l’échange avec l’autre sexe. D’une certaine manière, il a une peur, voire une détestation, de l’autre. C’est un refus de l’altérité. Une sorte de racisme, en somme. Or, dans le projet de loi, au nom de l’anti-racisme, on protège une sorte de racisme, ça n’a aucun sens.” (vous me l'enlevez de la bouche... ça n'a aucun sens. A part peut être qu’il faut laisser la psychanalyse aux professionnels…)
Non l'homosexualité n'est pas normale, elle concerne des personnes incapables d'aller vers l'autre sexe pour construire une relation profonde durable et fructueuse : L'HUMANITE NE PEUX PAS SURVIVRE SANS cette complémentarité des sexes vécue dans une relation de couple hétérosexuel. Les raisons à ce repliement sur des personnes du même sexe sont multiples et ne saurait autoriser leur condamnation sans prendre en compte les énormes souffrances qui les mènent jusqu'à ce dénie de l'autre sexe, mais cela n'enlève rien à l'énormité de ce qu'il est désormais interdit de critiquer en France : INTERDIRE DE CRITIQUER L'HOMOSEXUALITE EQUIVAUT A PROMOUVOIR L'"APPARTHEID SEXUEL" (oui oui, c'est ça!! vous vous répétez messieurs dames... vous me lassez...) La Police Politique pouvant servir, je laisse une adresse bidon...mais ils ne perdent rien pour attendre...(traduisez: "j'ai des opinions et je l'affirme bien haut, mais je reste anonyme, on ne sait jamais")
Il est tout à fait évident qu'un enfant élevé par deux homosexuels souffrira toute sa vie d'une blessure inguérissable (heureux que vous êtes d'avoir la science infuse. Moià noël comme super pouvoir j'aurai bien voulu voir a travers les murs, mais c'est ce con de superman qui l'a eu); il n'y a qu'à voir les enfants dont les mères ont accouché sous x, qui passe leurs vies à rechercher leurs mères disparues. Leurs construction psychique sera toujours déséquilibrée. De plus, dans le cadre de la protection de l'enfance, il est impossible de laisser un malheureux enfant affronter une situation profondément immorale, et sans issue pour lui. Il sera fait comme un rat, dans un huis-clos destructeur. (Au moins tout ça... et puis il sera privé de dessert aussi ça lui fera les pieds...)
Si la liberté homosexuelle est prise pour modèle et paradigme, tout est permis, tout ! Et si le Diable existe, et croyez-le il existe, croyez-vous qu’il s’en tienne là ? Au contraire, plus il brise de repères et de lois essentielles dans nos esprits et nos sociétés, plus il nous rend faibles, vulnérables, et plus s’accroît sa volonté de perdre le genre humain, et plus s’accroît son pouvoir pour mettre cette volonté à exécution. Je sais que vous êtes persuadé de bien faire, d’éprouver une affection et des sentiments purs et honnêtes, d’être même à certains égards d’une sensibilité plus vive et plus raffinée que de nombreux hétérosexuels, et c’est là l’illusion que le Diable crée pour vous faire œuvrer sans résistance à son œuvre d’iniquité. Voilà pourquoi les religions existent, pour nous délivrer des yeux de la chair qui ne perçoivent que la surface illusoire, et dessiller les yeux de nos âmes, qui nous font toucher l’excellence de notre nature et nous avertissent des suites douloureuses de nos péchés. (ARgh, je suis possédé, Satan m'habite...)
L'homosexualité n'est en rien essentielle a la société (tout comme la tarte au pomme, mais c'est pourtant tellement bon...), d'ailleurs des pays l'interdisent ( environ 80 ) et d'autre pays comme la Russie veulent la re-pénaliser (c'est sur que venant de pays si démocratiques, ça ne peut être qu'une preuve de vertu) Tout ça pour dire que l'homosexualité n'est en rien essentielle a la société , tout comme d'autre déviance sexuelle qui ne sont en rien fondamentale à la société
Beaucoup d'entre eux actuellement, manquant de repères et de valeurs éternelles, se donnent l'illusion qu'un texte de loi donnera un semblant de respectabilité a des pratiques purement hédonistes, qui n'ont rien a voir avec la conception d'un être humain. (ha!! la voila la question: un homo est-il un être humain? ) Pour préciser encore quelle est la nature réelle de ce genre de pratique, demandez donc a des urgentistes ou des policiers de nuit, le genre de scènes sordides ou ils doivent intervenir. Demandez-leur, vous serez horrifie de découvrir la face cachée de la vie 'gay'. (oui oui, vous faites sûrement référence aux anecdotes des urgentistes confrontés a l'extraction d'objets hétéroclites indûment inséré dans des voies impénétrables. c'est donc ça, LA face cachée de la vie 'gay')
Cher Monsieur et député, Recevez l'expression de mon soutien. Vos paroles relatives à l'homosexualité sont vraies. Elles ne sont pas du tout offensantes. Ce ne sont que des questions de la philosophie la plus simple et la plus nécessaire : d'où venons-nous, qui sommes-nous, où allons nous ? (ha ben oui, mais non!! si on essaie d'élever le débat avec des questions philosophiques aussi pointues, c'est pas du jeu...)
Je pense que l’être humain est sur la terre pour se reproduire et donc perpétuer l’espèce? L’homosexualité doit donc par là même, rester une exception. Imaginons en effet un monde peuplé uniquement d’homosexuels…!(On peut toujours rêver...)
La situation des personnes ayant des tendances homosexuelles est certainement douloureuse à vivre (Mais non, je vous assure que tout va bien. ce n'est pas si douloureux je vous assure, la première fois peut être, mais après ca va...), car ils vivent dans l'intimité de leur être une fracture entre leurs pulsions et la conscience de leur identité sexuelle normalement ordonnée à l'ouverture à l'altérité. (MAIS NON je vous dis!!!!! )
C'est exactement de cela dont il s'agit! Vous donnez là l'irréfutable argument pour qu'enfin, par la Grâce de Dieu ( ha... le revoilà...ça faisait longtemps), nous puissions espérer de la France pure (sic) qu'elle prenne les mesures qui s'imposent pour s'opposer de toute son âme et de toute sa foi avec la force de la Loi contre le fléau homosexuel (sic,sic), composante inextricable et dangereuse de la modernité bavarde qui nous mène à l'abîme (re-sic). (rien a rajouter. je vais juste prendre une petite laine parce que ça fait un peu froid dans le dos quand même...)
Les homosexuels se savent anormaux malgré leur conscience qui les accuse et les reprend, ils sont dans la souffrance ici bas marchant vers une souffrance plus grande encore même s'ils essaient de se persuader par des raisonnements qui ne trompent qu'eux, que leur manière de vivre à quelque chose de normal ! (Je ne sais comment vous exprimer ma gratitude de m'ouvrir les yeux sur le fait que je soit anormal et que, pauvre here que je suis, je n'en ai même pas conscience!! Merci, merci, merci.) Ils sont des victimes du rejet de la Loi moral de Dieu (tiens, ça faisait longtemps.), perdus et condamnés, qu'ils sachent que leur délivrance se trouve encore aujourd'hui à la croix, où Jésus a payé le prix de leurs fautes comme il a payé les nôtres.
S'il vous plait, continuez de défendre la liberté d'expression de toute votre force, de tout votre cœur, de toute votre âme; car si vous ne le faite pas; le fait d'être catholique (...et c'est reparti), de soutenir le pape, de défendre les valeurs sacrées du mariage et de la famille, on même simplement le fait de s'exprimer contre la pensée qu'on voudrait faire croire majoritaire; redeviendront illégal et réprimées dans le sang comme aux pires heures de la France(Au moins tout ça... )
Et pour finir, voici undes courriers que je laisse tel quel, dans son intégralité. Ca se passe de tout commentaire…. :
Monsieur,
Je ne puis que vous féliciter pour votre courage et vous assurer de mon complet soutien dans les péripéties judiciaires que vous connaissez.
Les pratiques homosexuelles sont objectivement infécondes : leur utilité sociale pour le renouvellement des générations est donc parfaitement nulle. Si dire une vérité élémentaire telle que celle-ci est condamnable, c'est le signe indubitable qu'on est déjà rentré en régime de tyrannie. Certaines des pratiques usuelles de l'homosexualité sont aussi - et objectivement - des pratiques porteuses de risques sanitaires avérés et significatifs - en raison d'une utilisation des organes non conforme à leur fonction première, de l'endommagement très fréquent des barrières naturelles qui en découle, et des contaminations qui en résultent .
Imposer à la collectivité la prise en charge systématique d'un besoin de soins résultant des pratiques à la fois infécondes, sanitairement dangereuses - et évitables - de quelques uns, est une injustice manifeste. Pour ces deux raisons majeures, un pays économe de ses moyens et soucieux de son avenir a le droit - et même le devoir: - de ne pas favoriser particulièrement ce type de pratiques, - d'avoir un discours sanitaire publiquement dissuasif à leur égard, - sur le plan social, de prévenir le risque en ne favorisant d'aucune manière (sociale, éthique, juridique ...) le type particulier de rapports sociaux dans lesquels ces pratiques prennent place de façon quasi-systématique, voire même aujourd'hui ouvertement revendiqué.
Il faudra donc, à l'avenir, abroger de façon systématique les textes législatifs dont l'adoption a été à l'inverse des principes ci-dessus, pour le présent, afin de ménager la dépense publique, et pour préparer l'avenir.
Monsieur le député, je compte, entre autres, sur vous, pour cela.
bonjour. je suis Ben. Mon frère, Fabien, il a 7 ans de plus que moi et c'est lui qui écrit tous ce qu'il y a dans ce journal sur internet. Il a d'ailleurs raconté ici l'épisode de ma venue au monde. Et il m'a dit un jour que ce serait pas mal si c'était moi qui racontait de temps en temps quelques histoires que j'ai vécu. Il m'a dit que si c'était moi qui les racontait, avec mon point de vue, ce serait plus intéressant que si c'était lui qui le faisait.
Un jour, j'avais 15 ans, et mon frère était venu passer le w.e. à la maison, pour nous voir.
Après le déjeuner, il me dit: "ce soir on sort tous les deux. Je t'emmènes au mac do et après on ira au ciné. ça te dis?" alors moi, j'ai dis oui, ça me dis. J'étais super content. Tellement content que je suis allé me cacher dans ma chambre, parce que c'est comme ça: quand je suis content je vais me cacher dans ma chambre et je saute sur mon lit. Dans ces moments la, je ne peux pas retenir ce qui déborde à l'intérieur de moi, alors pour me calmer je saute le plus fort possible sur mon lit et les mots sortent de ma bouche sans que je puisse les retenir. Mais ils sortent dans le désordre. Même pas des mots en fait, des bouts de mots sans trop de rapport les uns avec les autres, avec une voix bizarre, un peu trop aiguë. c'est pour ça que je vais dans ma chambre. Quand je fais ça devant d'autres gens, ils me regardent avec des yeux bizarre et j'aime pas tellement qu'on me regarde, surtout avec des yeux bizarre.
J'ai pas trop l'habitude de sortir comme ça. ça me fait un peu peur, alors j'ai le cœur qui tape fort dans mon corps. Il tape tellement fort que je l'entend depuis l'extérieur. et je le sens qui donne des coups, la, sous mon t-shirt vert qui a une tache. C'est pour ça qu'il faut que j'en mette un autre. Quand on sort, il faut pas avoir de tache sur son t-shirt parce que les gens peuvent croire que je suis sale.
C'est comme ça les gens. Quand ils vous regardent, c'est comme si ce qu'ils voyaient, c'est comme ça que vous êtes tout le temps. Si ils vous regardent et qu'il y a une tache sur le t-shirt pour eux, c'est que vous êtes sale. Et que plus tard, quand ils ne vous voient plus et qu'il repensent a vous, ils vous imaginent toujours avec une tache sur le t-shirt. Vous serez toujours celui qui a une tache sur le t-shirt, alors qu'ils vous ont vu qu'une fois et que c'est pas vrai. Pas toujours.
Moi, ça ne me fait rien d'avoir des taches vu que je les vois pas, mais bon c'est comme ça, faut que je change de t-shirt.
Je passe tout l'après midi avec le cœur qui bat fort et vite. Je vais voir ma mère plein de fois en lui demandant: "c'est vrai, ce soir je vais en ville?" Je lui demande et redemande encore de peur que mon frère n'ai dit ça comme ça, en l'air, et que ce ne soit pas vrai. A chaque fois, elle me répond avec un sourire "oui, oui. ce soir vous sortez tous les deux, entre garçons". Et à chaque fois, mon cœur il tape un grand coup, encore plus fort que les autres. Parce que je suis content, et parce que j'ai un peu peur aussi vu que je n'ai pas l'habitude de faire ça souvent.
La fin de l'après midi arrive, je crois, alors je me prépare. Je change de t-shirt. j'en mets un bleu avec deux bandes blanches sur le coté. Il est joli (c'est ce que m'a mère m'a dis quand elle me l'a acheté). Je passe le peigne dans mes cheveux, parce que c'est comme ça qu'on fait quand on va sortir. Et puis je me lave les dents aussi. Je met mes chaussures, mes préférées, celles qui ont des scratches, parce que les autres je les aime pas. Les autres elles se ferment avec des bouts de ficelles qu'il faut tourner dans un sens, puis dans l'autre, en faisant passer un des bouts dans le petit pont fait avec l'autre bout de ficelle, et puis après il faut tirer d'un coup sec pour tout serrer. Mais vu que je n'y arrive pas, il faut que quelqu'un me le fasse et à chaque fois on me ré explique comment on fait. Ca m'énerve qu'on me ré explique tout a chaque fois. c'est pas la peine vu que je "SAIS" comment on fait, mais que je n'y arrive pas, c'est tout.
Alors je met mes chaussures préférées, celles avec les scratches. La, c'est beaucoup plus facile, j'y arrive. Il y a un petit bout qui gratte et qui pend sur un coté de la chaussure qu'il faut mettre la ou il y a le petit bout de moquette tout doux collé sur l'autre coté de la chaussure. Et ça tient (j'ai jamais compris pourquoi ça collait vu que ça colle pas sur mes doigts. Une fois, j'ai passé une après midi entière a essayer de comprendre en collant et décollant, encore et encore, et je n'ai pas pu résoudre ce mystère).
Voila, je suis prêt, et je m'assois avec mon t-shirt propre sur le canapé du salon en attendant mon frère. On doit partir vers 19h m'a t'il dit après le déjeuner. "je serai de retour a la maison un peu avant" a t'il ajouté avant de partir voir des copains comme il le fait de temps en temps quand il rentre passer le w.e. a la maison.
Moi je suis prêt, et je demande l'heure a maman qui est en train de repasser dans la pièce d'a coté. "Il est 17h Ben, tu a encore le temps tu sais". 17h, c'est pas encore la même chose que 19h, mais tant pis, je suis prêt, alors je vais attendre. Je n'ai rien d'autre a faire, et de toute façon je suis trop excité a l'idée de cette soirée pour pouvoir faire autre chose.
j'attend qu'il soit 19h, sagement assis dans le canapé. J'attend
Sur la cadran du magnétoscope, qui fait aussi montre, je vois un 1 et 9. Ca y est, c'est l'heure. Il est 19h tout juste. C'est le moment de partir, mais mon frère, n'est pas encore rentré. Je commence a m'inquiéter, Il m'a pourtant bien dis que c'était à 19h que l'on partirai en ville pour aller au restaurant Mac Donald et ensuite au cinéma... J'ai le cœur qui bat fort, mais cette fois c'est différent de tout à l'heure quand j'était content. La, c'est parce que c'est l'heure de partir, que je suis toujours la, et que mon frère n'est pas revenu. Je m'agite sur le canapé, me sentant tout serré dans mon t-shirt bleu a rayure qui est joli. je suis la tout seul alors que mon frère m'avait dit qu'a cette heure ci on devrait être en route . je suis triste et j'ai même un peu envie de pleurer, mais je ne pleure pas. Je reste assis en fixant la baie vitrée, espérant a chaque instant que le capot noir de la voiture de Fabien vienne à y apparaître.
Maintenant... non!
Maintenant... non!
Maintenant... non!
j'ai de plus en plus envie de pleurer.
Et tout a coup, le voila... Le voila ce capot noir qui apparaît derrière la vitre. Mon cœur donne un tel coup que je ne sais même pas pourquoi il n'est pas sorti de moi en faisant un gros trou dans mon joli t-shirt bleu. Je me précipite vers la porte et l'ouvre au moment ou mon frère allait poser la main sur la poignée. Il me lance un sourire et me dit "tu m'attendais à ce que je vois" et il rajoute en regardant sa montre "Je suis désolé ben, il est 19h05, je suis en retard. j'espère que tu ne t'es pas inquiété". "non non" que je répond "je t'attendais c'est tout". La, il me regarda avec le même air que prend ma mère quand elle ne me croie pas lorsque je lui raconte que j'ai joué tout l'après midi avec Mr Xorup, mon copain extraterrestre qu'il n'y a que moi qui peux le voir. "si c'est vrai, je t'attendais, je m'inquiétais pas" que je lui lance pour le convaincre. "oui oui, c'est ça... je te connais tu sais" qu'il me répond "il y avait du monde sur la route, ça m'a retardé, mais je suis la maintenant. je me change vite fait, et on y va. Ok?" J'ai dit Ok, et j'ai couru jusqu'a la voiture pour m'installer en l'attendant. J'étais super content, mais la, je n'avais pas du tout envie d'aller me cacher dans ma chambre pour sauter sur mon lit.
Je vais pas raconter le trajet en voiture vu qu'il ne s'est rien passé d'intéressant, on a juste roulé et on a garé la voiture dans un parking enterré. Même que pour y entrer il faut rouler sur une sorte de toboggan à voiture qui tourne et qui descend sous la terre. Quand on était dessus, les roues faisaient un bruit qui ressemblait au cri de raoul, notre chat, quand on lui marche sur la queue sans faire exprès. Mais la, le bruit durait tout le temps qu'on s'enfonçait sous terre en tournant, comme si on roulait sur plein de queues de raoul.
Pour aller au restaurant, on a du traverser pleins de rues. On allait pas vite parce qu'on se promenait et qu'on était pas pressé. Le film au cinéma, il commençait que dans deux heures. On a croisé pleins de gens. certains nous regardaient et nous suivaient du regard. Moi, j'étais content parce que je n'avais pas de tache sur mon t-shirt et qu'ils ne pourraient pas se souvenir de moi comme celui qui a des taches, mais mon frère, lui, il n'avait pas l'air plus content que ça que des gens nous regardent. Il a même froncé les sourcils plusieurs fois en se murmurant un truc du genre "ils ont jamais vu d'handicapés ou quoi". Enfin, je crois. je suis pas sur que c'est ce qu'il a vraiment dis vu que j'ai pas compris ou il voulait en venir en disant ça.
On est enfin arrivé au restaurant mac donald. Il y en a plein des restaurants comme ça. A chaque fois qu'on part en vacances avec mes parents, j'en vois au moins deux ou trois sur le chemin. Ca doit être un super bon restaurant vu qu'il y en a partout. Et c'est la que mon frère m'emmène manger. Je l'aime bien mon frère. Il y avait beaucoup de monde. Et je lui dit:" Il y a beaucoup de monde ce soir". Il m'a répondu en rigolant "oui, ma bonne dame. C'est vrai, nous qui venons tous les soirs, je ne peux que confirmer: ce soir il y a beaucoup de monde". J'ai pas compris ce qu'il y avait de drôle, mais j'ai rigolé aussi. Comme a chaque fois que je suis avec mes parents ou avec d'autres gens et qu'ils disent quelque chose qui les fais rire, je fais comme eux, je ris même si je comprend pas. c'est comme ça qu'il faut faire, ça s'appelle l'humour à ce qu'on m'a dit.
On s'est mis derrière les gens qui attendaient à la queue leu-leu leur tour de demander aux vendeurs ce qu'ils voulaient. Fabien m'a montré les panneaux sur lesquels il y a les photos de tout ce que l'on peut manger et m'a demandé de choisir ce que je voulais. Lorsque je lui montrais une photo, il me lisais ce que c'était et tout ce qu'il y avait dedans. c'était long de tout décrire comme ça, et on est arrivé devant le vendeur avant que je sache quoi prendre. Et comme je réfléchissais, j'ai entendu une voix derrière nous qui disait "bon alors, il va se dépêcher à choisir le mongolien, on a pas toute la soirée, non mais c'est vrai ça...".
Je me suis retourné en même temps que mon frère, et en voyant le monsieur qui avait dit ça, j'ai compris que c'était de moi qu'il parlait à sa façon de me fixer méchamment. Et j'ai eu peur. Pas a cause de ce qu'il avait dit, vu que j'avais pas compris, mais à cause de sa colère contre moi que je voyais dans ses yeux tout rétrécies . Mais je ne savais pas pourquoi. C'est vrai, je lui avais rien fait moi a ce monsieur. Mon frère, lui, il pas eu peur. Il m'a dit tout fort, si fort que pleins de gens ont entendus: "t'occupe pas des commentaires des vieux cons, et choisi ce que tu veux manger" Mais il ne me regardait pas en me disant ça, il fixait le monsieur de derrière.
J'ai finalement choisi la première photo, pour en finir le plus vite possible. C'était un gros hamburger avec 2 steaks hachés dedans, et du fromage et pleins d'autres trucs dont j'ai oublié le nom. Avec ça, il y avait des frites et un grand verre en carton rempli de coca-cola. Fabien a pris la même chose que moi. Je voulais qu'on se dépêche, qu'on aille vite s'asseoir pour ne plus sentir le regard du monsieur de derrière qui me traversait le dos et me faisait tout froid à l'intérieur. Mais Fabien a payé le caissier en prenant tout son temps, comme si il faisait exprès de tout faire lentement. Et moi, je sentais le monsieur de derrière que s'agitait en faisant des grognements.
Chacun avec un plateau, on est enfin allé s'installer à une table vide, on a commencé à manger et a discuter. Je racontais ce que je faisais de mes journées, et Fabien me racontais un peu ce qu'il faisait dans la ville ou il était parti faire des études. Un jour, moi aussi, j'aimerai bien partir faire des études ailleurs. Apprendre a compter encore plus loin que je sais le faire, et écrire des mots encore plus longs que ceux que j'arrive à écrire. Je me sentais bien avec mon frère. C'était chouette et j'avais oublié l'histoire du monsieur qui m'avais donné froid et mis la chair de la poule sans les plumes sur les bras.
On mangeait avec les doigts, et ça aussi c'était bien. A un moment, derrière nous, il y a une dame qui est passé et qui a glissé sur une frite qui était tombée par terre. Je le sais que c'était une frite parce que ça faisait un moment que je l'avais repérée, par terre. Je la suivais des yeux qui se baladait à cause des coups de pied que lui donnait les gens qui passaient, sans la voir. Et la, cette dame a marché dessus et elle a glissé. Elle a failli tomber, mais s'est rattrapée tout juste au bord d'une table. Vous auriez du voir se tête... En glissant elle a eu une grimace à se tordre de rire. Ca c'est de l'humour comme je le comprend et comme je l'aime. Je n'ai pas pu me retenir, et j'ai éclaté de rire, très fort. J'avais des frites dans la bouche, du coup, j'en ai craché pleins de petits bouts sur la table, et jusque sur la chemise de mon frère. Il m'a regardé, l'air tout surpris, et ça m'a fait rire deux fois plus fort. Je ne pouvais plus m'arrêter. C'est une crise de fou rire que ça s'appelle. Quand on commence ça ne s'arrête plus. Mais il parait que c'est pas grave, alors...
Fabien me regardait faire. Il me regardait comme maman le fait quand elle me dit "arrête de faire ça, il y a du monde, ça se fait pas", puis regardant autour de lui comme s'il était embêté que des gens nous fixent. Moi, je continuais a rigoler, je ne pouvais pas m'arrêter. Je rigolais, et entre deux rire, je mettais une frite dans ma bouche. Je savais que ça ne se faisait pas. Qu'il fallait manger la bouche fermée, mais je ne pouvais pas m'empêcher de rire, la bouche grande ouverte. Et a l'idée qu'on pouvait voir l'intérieur de ma bouche pleines de frites, j'avais encore plus envie de rire. les gens, tout autour, me regardaient. Certains souriaient en se chuchotant a l'oreille, et d'autres ne riaient pas du tout en me regardant bizarrement. Sûrement parce qu'ils n'avaient pas d'humour.
Et mon frère, à ce moment la, il avait pas l'air d'avoir de l'humour non plus, parce qu'il ne riait pas. Il était tout raide, en faisant une tête de quelqu'un qui est gêné, avec des joues toutes rouges. En regardant la tête qu'il faisait, j'avais encore plus envie de rire. Et j'y allais franchement.
Il s’est mis à me parler tous bas, mais, presque sourd à cause de mes rires, je n'entendais qu'un mot pas ci par la "...arrêtes... tout le monde nous regarde... bouche... frites... arrêtes..." Mais je ne pouvais pas m'arrêter, au contraire, ma crise était de plus en plus forte. Tellement forte que j'en avais mal au ventre et que j'étais obligé de me le tenir. Toutes les têtes des gens étaient tournées vers nous.
A un moment, Fabien s'est arrêté de parler, et m'a regardé, a regardé les gens autour de nous, m'a regardé de nouveau et j'ai vu dans ses yeux que sa gêne et sa colère s'en allaient.
"ok, tu veux jouer à ça?" qu'il m'a dit. Et il a commencer a mettre une frite dans sa bouche, puis une autre, une autre, et encore une autre. Il a continué jusqu'a ce que ses joues ressemblent à celles d'un hamster. Il a commencé à sourire, d'abord un petit peu, puis de plus en plus. Et il a éclaté de rire... comme moi, mais en pire. J'ai même eu un bout de frite dans les cheveux c'est pour dire. La au milieu de ce restaurant, on rigolait comme deux débiles alors que tous le monde nous regardais en faisant la tête de ceux qui sont dérangés, ce qui nous faisait encore plus rire. certains souriaient de nous voir, mais pas beaucoup.
Après un grand moment, on a fini par se calmer. Il fallait bien parce que sinon on allait rater la séance de cinéma. On était tout rouges, et on avait mal au ventre d'avoir trop ri.
En sortant du restaurant, il s'est tourné vers moi et m'a dit" j'ai honte d'avoir eu honte de toi Ben. Excuses moi. Excuses moi et merci de ce que tu m'apporte mon grand." Alors la, j'ai rien compris, mais j'ai pas rigolé parce que j'ai vu que c'était pas de l'humour vu qu'il ne riait plus et qu'il avait même les yeux un peu mouillé. J'ai rien compris, mais j'ai quand même répondu "De rien, c'est un plaisir" parce que c'est la phrase qu'on doit dire quand quelqu'un vous dit merci, même si on sait pas pourquoi...
Je me suis posé bien sûr comme tout un chacun, la question de l'intérêt de tenir un blog. Pour moi ou pour les autres? Pour me faire plaisir, pour flatter mon égo, pour suivre la mode, pour pouvoir dire "moi-aussi-j'ai-mon-blog. Comment? vous ne savez pas ce que c'est?" Ou bien pour tenter de réfléchir sur moi, pour déverser ce trop plein d'angoisse et de gêne, pour pouvoir sortir virtuellement de cette solitude que je brandis comme une marque de fabrique? Ou encore pour partager Il y a sans doute un peu de tout ça. Ce qui est vrai c'est que depuis que je sais que certaines personnes me lisent je me suis posé la question de savoir si j'allais pouvoir tout dire. Dès le départ il a été clair que je resterais allusif sur des thèmes qui relèvent des pratiques sexuelles. Je ne juge aucun de ceux qui racontent tout... Je ne me sens pas agressé ou choqué quand je tombe sur des blogs explicites. Mais c'est pas moi.
Ces quelques lignes sont extraites du défunt blog que l'"on" juge pornographique. Ces mots de l'auteur lui même sont la meilleur démonstration que l'"on" juge mal, et que le terme pornographie parfaitement inadapté dans ce cas cache sans aucun doute une raison moins avouable a la sanction.
Je vous laisse le soin de trouver ces raisons par vous même. Peut être faudrait il creuser la piste selon laquelle l'homosexualité d' un proviseur dérange? ou que l'on n'aime pas, dans les hautes sphères de l'éducation nationale que ses fonctionnaires soient aussi des Hommes dans toutes leurs diversités au lieu de n'être que des pantins sans aucune velléités d'avoir aussi une vie a eux, quelle qu'elle soit, pour ne surtout pas déranger. surtout pas.
Toujours est-il qu'aujourd'hui, je pense avec beaucoup d'affection a "Garfieldd", qui n'a a se reprocher que le fait d'être quelqu'un de profondément humain (tous les fidèles lecteurs de son blog, comme moi, ne me contredirons certainement pas).
Humain, tare que je souhaiterais être un peu plus rependu au sein de notre espèce... humaine.
Je me fais de moins en moins d'illusion a ce sujet, mais j'essaie d'y croire quand même un peu.
"Ils le croyaient silencieux parceque denué de réflexion. En réalité il était silencieux parcequ'il craignait de se tromper."
Michael cunningham "De chair et de sang"
Des mois de silence. Blog a l'abandon, en jachère.
Jachere: n.f. Etat de repos temporaire sans faire porter de récolte afin de produire ensuite abondamment.
Ainsi soit dit. Petit rafraichissement, petit billet de retour. Après ces quelques mois assis a attendre en esperant. (sitting, waiting, wishing), il était temps de se lever et de marcher. Ainsi soit fait. A demain...