bonjour. je suis Ben. Mon frère, Fabien, il a 7 ans de plus que moi et c'est lui qui écrit tous ce qu'il y a dans ce journal sur internet. Il a d'ailleurs raconté ici l'épisode de ma venue au monde. Et il m'a dit un jour que ce serait pas mal si c'était moi qui racontait de temps en temps quelques histoires que j'ai vécu. Il m'a dit que si c'était moi qui les racontait, avec mon point de vue, ce serait plus intéressant que si c'était lui qui le faisait.
Un jour, j'avais 15 ans, et mon frère était venu passer le w.e. à la maison, pour nous voir.
Après le déjeuner, il me dit: "ce soir on sort tous les deux. Je t'emmènes au mac do et après on ira au ciné. ça te dis?" alors moi, j'ai dis oui, ça me dis. J'étais super content. Tellement content que je suis allé me cacher dans ma chambre, parce que c'est comme ça: quand je suis content je vais me cacher dans ma chambre et je saute sur mon lit. Dans ces moments la, je ne peux pas retenir ce qui déborde à l'intérieur de moi, alors pour me calmer je saute le plus fort possible sur mon lit et les mots sortent de ma bouche sans que je puisse les retenir. Mais ils sortent dans le désordre. Même pas des mots en fait, des bouts de mots sans trop de rapport les uns avec les autres, avec une voix bizarre, un peu trop aiguë. c'est pour ça que je vais dans ma chambre. Quand je fais ça devant d'autres gens, ils me regardent avec des yeux bizarre et j'aime pas tellement qu'on me regarde, surtout avec des yeux bizarre.
J'ai pas trop l'habitude de sortir comme ça. ça me fait un peu peur, alors j'ai le cœur qui tape fort dans mon corps. Il tape tellement fort que je l'entend depuis l'extérieur. et je le sens qui donne des coups, la, sous mon t-shirt vert qui a une tache. C'est pour ça qu'il faut que j'en mette un autre. Quand on sort, il faut pas avoir de tache sur son t-shirt parce que les gens peuvent croire que je suis sale.
C'est comme ça les gens. Quand ils vous regardent, c'est comme si ce qu'ils voyaient, c'est comme ça que vous êtes tout le temps. Si ils vous regardent et qu'il y a une tache sur le t-shirt pour eux, c'est que vous êtes sale. Et que plus tard, quand ils ne vous voient plus et qu'il repensent a vous, ils vous imaginent toujours avec une tache sur le t-shirt. Vous serez toujours celui qui a une tache sur le t-shirt, alors qu'ils vous ont vu qu'une fois et que c'est pas vrai. Pas toujours.
Moi, ça ne me fait rien d'avoir des taches vu que je les vois pas, mais bon c'est comme ça, faut que je change de t-shirt.
Je passe tout l'après midi avec le cœur qui bat fort et vite. Je vais voir ma mère plein de fois en lui demandant: "c'est vrai, ce soir je vais en ville?" Je lui demande et redemande encore de peur que mon frère n'ai dit ça comme ça, en l'air, et que ce ne soit pas vrai. A chaque fois, elle me répond avec un sourire "oui, oui. ce soir vous sortez tous les deux, entre garçons". Et à chaque fois, mon cœur il tape un grand coup, encore plus fort que les autres. Parce que je suis content, et parce que j'ai un peu peur aussi vu que je n'ai pas l'habitude de faire ça souvent.
La fin de l'après midi arrive, je crois, alors je me prépare. Je change de t-shirt. j'en mets un bleu avec deux bandes blanches sur le coté. Il est joli (c'est ce que m'a mère m'a dis quand elle me l'a acheté). Je passe le peigne dans mes cheveux, parce que c'est comme ça qu'on fait quand on va sortir. Et puis je me lave les dents aussi. Je met mes chaussures, mes préférées, celles qui ont des scratches, parce que les autres je les aime pas. Les autres elles se ferment avec des bouts de ficelles qu'il faut tourner dans un sens, puis dans l'autre, en faisant passer un des bouts dans le petit pont fait avec l'autre bout de ficelle, et puis après il faut tirer d'un coup sec pour tout serrer. Mais vu que je n'y arrive pas, il faut que quelqu'un me le fasse et à chaque fois on me ré explique comment on fait. Ca m'énerve qu'on me ré explique tout a chaque fois. c'est pas la peine vu que je "SAIS" comment on fait, mais que je n'y arrive pas, c'est tout.
Alors je met mes chaussures préférées, celles avec les scratches. La, c'est beaucoup plus facile, j'y arrive. Il y a un petit bout qui gratte et qui pend sur un coté de la chaussure qu'il faut mettre la ou il y a le petit bout de moquette tout doux collé sur l'autre coté de la chaussure. Et ça tient (j'ai jamais compris pourquoi ça collait vu que ça colle pas sur mes doigts. Une fois, j'ai passé une après midi entière a essayer de comprendre en collant et décollant, encore et encore, et je n'ai pas pu résoudre ce mystère).
Voila, je suis prêt, et je m'assois avec mon t-shirt propre sur le canapé du salon en attendant mon frère. On doit partir vers 19h m'a t'il dit après le déjeuner. "je serai de retour a la maison un peu avant" a t'il ajouté avant de partir voir des copains comme il le fait de temps en temps quand il rentre passer le w.e. a la maison.
Moi je suis prêt, et je demande l'heure a maman qui est en train de repasser dans la pièce d'a coté. "Il est 17h Ben, tu a encore le temps tu sais". 17h, c'est pas encore la même chose que 19h, mais tant pis, je suis prêt, alors je vais attendre. Je n'ai rien d'autre a faire, et de toute façon je suis trop excité a l'idée de cette soirée pour pouvoir faire autre chose.
j'attend qu'il soit 19h, sagement assis dans le canapé. J'attend
Sur la cadran du magnétoscope, qui fait aussi montre, je vois un 1 et 9. Ca y est, c'est l'heure. Il est 19h tout juste. C'est le moment de partir, mais mon frère, n'est pas encore rentré. Je commence a m'inquiéter, Il m'a pourtant bien dis que c'était à 19h que l'on partirai en ville pour aller au restaurant Mac Donald et ensuite au cinéma... J'ai le cœur qui bat fort, mais cette fois c'est différent de tout à l'heure quand j'était content. La, c'est parce que c'est l'heure de partir, que je suis toujours la, et que mon frère n'est pas revenu. Je m'agite sur le canapé, me sentant tout serré dans mon t-shirt bleu a rayure qui est joli. je suis la tout seul alors que mon frère m'avait dit qu'a cette heure ci on devrait être en route . je suis triste et j'ai même un peu envie de pleurer, mais je ne pleure pas. Je reste assis en fixant la baie vitrée, espérant a chaque instant que le capot noir de la voiture de Fabien vienne à y apparaître.
Maintenant... non!
Maintenant... non!
Maintenant... non!
j'ai de plus en plus envie de pleurer.
Et tout a coup, le voila... Le voila ce capot noir qui apparaît derrière la vitre. Mon cœur donne un tel coup que je ne sais même pas pourquoi il n'est pas sorti de moi en faisant un gros trou dans mon joli t-shirt bleu. Je me précipite vers la porte et l'ouvre au moment ou mon frère allait poser la main sur la poignée. Il me lance un sourire et me dit "tu m'attendais à ce que je vois" et il rajoute en regardant sa montre "Je suis désolé ben, il est 19h05, je suis en retard. j'espère que tu ne t'es pas inquiété". "non non" que je répond "je t'attendais c'est tout". La, il me regarda avec le même air que prend ma mère quand elle ne me croie pas lorsque je lui raconte que j'ai joué tout l'après midi avec Mr Xorup, mon copain extraterrestre qu'il n'y a que moi qui peux le voir. "si c'est vrai, je t'attendais, je m'inquiétais pas" que je lui lance pour le convaincre. "oui oui, c'est ça... je te connais tu sais" qu'il me répond "il y avait du monde sur la route, ça m'a retardé, mais je suis la maintenant. je me change vite fait, et on y va. Ok?" J'ai dit Ok, et j'ai couru jusqu'a la voiture pour m'installer en l'attendant. J'étais super content, mais la, je n'avais pas du tout envie d'aller me cacher dans ma chambre pour sauter sur mon lit.
Je vais pas raconter le trajet en voiture vu qu'il ne s'est rien passé d'intéressant, on a juste roulé et on a garé la voiture dans un parking enterré. Même que pour y entrer il faut rouler sur une sorte de toboggan à voiture qui tourne et qui descend sous la terre. Quand on était dessus, les roues faisaient un bruit qui ressemblait au cri de raoul, notre chat, quand on lui marche sur la queue sans faire exprès. Mais la, le bruit durait tout le temps qu'on s'enfonçait sous terre en tournant, comme si on roulait sur plein de queues de raoul.
Pour aller au restaurant, on a du traverser pleins de rues. On allait pas vite parce qu'on se promenait et qu'on était pas pressé. Le film au cinéma, il commençait que dans deux heures. On a croisé pleins de gens. certains nous regardaient et nous suivaient du regard. Moi, j'étais content parce que je n'avais pas de tache sur mon t-shirt et qu'ils ne pourraient pas se souvenir de moi comme celui qui a des taches, mais mon frère, lui, il n'avait pas l'air plus content que ça que des gens nous regardent. Il a même froncé les sourcils plusieurs fois en se murmurant un truc du genre "ils ont jamais vu d'handicapés ou quoi". Enfin, je crois. je suis pas sur que c'est ce qu'il a vraiment dis vu que j'ai pas compris ou il voulait en venir en disant ça.
On est enfin arrivé au restaurant mac donald. Il y en a plein des restaurants comme ça. A chaque fois qu'on part en vacances avec mes parents, j'en vois au moins deux ou trois sur le chemin. Ca doit être un super bon restaurant vu qu'il y en a partout. Et c'est la que mon frère m'emmène manger. Je l'aime bien mon frère. Il y avait beaucoup de monde. Et je lui dit:" Il y a beaucoup de monde ce soir". Il m'a répondu en rigolant "oui, ma bonne dame. C'est vrai, nous qui venons tous les soirs, je ne peux que confirmer: ce soir il y a beaucoup de monde". J'ai pas compris ce qu'il y avait de drôle, mais j'ai rigolé aussi. Comme a chaque fois que je suis avec mes parents ou avec d'autres gens et qu'ils disent quelque chose qui les fais rire, je fais comme eux, je ris même si je comprend pas. c'est comme ça qu'il faut faire, ça s'appelle l'humour à ce qu'on m'a dit.
On s'est mis derrière les gens qui attendaient à la queue leu-leu leur tour de demander aux vendeurs ce qu'ils voulaient. Fabien m'a montré les panneaux sur lesquels il y a les photos de tout ce que l'on peut manger et m'a demandé de choisir ce que je voulais. Lorsque je lui montrais une photo, il me lisais ce que c'était et tout ce qu'il y avait dedans. c'était long de tout décrire comme ça, et on est arrivé devant le vendeur avant que je sache quoi prendre. Et comme je réfléchissais, j'ai entendu une voix derrière nous qui disait "bon alors, il va se dépêcher à choisir le mongolien, on a pas toute la soirée, non mais c'est vrai ça...".
Je me suis retourné en même temps que mon frère, et en voyant le monsieur qui avait dit ça, j'ai compris que c'était de moi qu'il parlait à sa façon de me fixer méchamment. Et j'ai eu peur. Pas a cause de ce qu'il avait dit, vu que j'avais pas compris, mais à cause de sa colère contre moi que je voyais dans ses yeux tout rétrécies . Mais je ne savais pas pourquoi. C'est vrai, je lui avais rien fait moi a ce monsieur. Mon frère, lui, il pas eu peur. Il m'a dit tout fort, si fort que pleins de gens ont entendus: "t'occupe pas des commentaires des vieux cons, et choisi ce que tu veux manger" Mais il ne me regardait pas en me disant ça, il fixait le monsieur de derrière.
J'ai finalement choisi la première photo, pour en finir le plus vite possible. C'était un gros hamburger avec 2 steaks hachés dedans, et du fromage et pleins d'autres trucs dont j'ai oublié le nom. Avec ça, il y avait des frites et un grand verre en carton rempli de coca-cola. Fabien a pris la même chose que moi. Je voulais qu'on se dépêche, qu'on aille vite s'asseoir pour ne plus sentir le regard du monsieur de derrière qui me traversait le dos et me faisait tout froid à l'intérieur. Mais Fabien a payé le caissier en prenant tout son temps, comme si il faisait exprès de tout faire lentement. Et moi, je sentais le monsieur de derrière que s'agitait en faisant des grognements.
Chacun avec un plateau, on est enfin allé s'installer à une table vide, on a commencé à manger et a discuter. Je racontais ce que je faisais de mes journées, et Fabien me racontais un peu ce qu'il faisait dans la ville ou il était parti faire des études. Un jour, moi aussi, j'aimerai bien partir faire des études ailleurs. Apprendre a compter encore plus loin que je sais le faire, et écrire des mots encore plus longs que ceux que j'arrive à écrire. Je me sentais bien avec mon frère. C'était chouette et j'avais oublié l'histoire du monsieur qui m'avais donné froid et mis la chair de la poule sans les plumes sur les bras.
On mangeait avec les doigts, et ça aussi c'était bien. A un moment, derrière nous, il y a une dame qui est passé et qui a glissé sur une frite qui était tombée par terre. Je le sais que c'était une frite parce que ça faisait un moment que je l'avais repérée, par terre. Je la suivais des yeux qui se baladait à cause des coups de pied que lui donnait les gens qui passaient, sans la voir. Et la, cette dame a marché dessus et elle a glissé. Elle a failli tomber, mais s'est rattrapée tout juste au bord d'une table. Vous auriez du voir se tête... En glissant elle a eu une grimace à se tordre de rire. Ca c'est de l'humour comme je le comprend et comme je l'aime. Je n'ai pas pu me retenir, et j'ai éclaté de rire, très fort. J'avais des frites dans la bouche, du coup, j'en ai craché pleins de petits bouts sur la table, et jusque sur la chemise de mon frère. Il m'a regardé, l'air tout surpris, et ça m'a fait rire deux fois plus fort. Je ne pouvais plus m'arrêter. C'est une crise de fou rire que ça s'appelle. Quand on commence ça ne s'arrête plus. Mais il parait que c'est pas grave, alors...
Fabien me regardait faire. Il me regardait comme maman le fait quand elle me dit "arrête de faire ça, il y a du monde, ça se fait pas", puis regardant autour de lui comme s'il était embêté que des gens nous fixent. Moi, je continuais a rigoler, je ne pouvais pas m'arrêter. Je rigolais, et entre deux rire, je mettais une frite dans ma bouche. Je savais que ça ne se faisait pas. Qu'il fallait manger la bouche fermée, mais je ne pouvais pas m'empêcher de rire, la bouche grande ouverte. Et a l'idée qu'on pouvait voir l'intérieur de ma bouche pleines de frites, j'avais encore plus envie de rire. les gens, tout autour, me regardaient. Certains souriaient en se chuchotant a l'oreille, et d'autres ne riaient pas du tout en me regardant bizarrement. Sûrement parce qu'ils n'avaient pas d'humour.
Et mon frère, à ce moment la, il avait pas l'air d'avoir de l'humour non plus, parce qu'il ne riait pas. Il était tout raide, en faisant une tête de quelqu'un qui est gêné, avec des joues toutes rouges. En regardant la tête qu'il faisait, j'avais encore plus envie de rire. Et j'y allais franchement.
Il s’est mis à me parler tous bas, mais, presque sourd à cause de mes rires, je n'entendais qu'un mot pas ci par la "...arrêtes... tout le monde nous regarde... bouche... frites... arrêtes..." Mais je ne pouvais pas m'arrêter, au contraire, ma crise était de plus en plus forte. Tellement forte que j'en avais mal au ventre et que j'étais obligé de me le tenir. Toutes les têtes des gens étaient tournées vers nous.
A un moment, Fabien s'est arrêté de parler, et m'a regardé, a regardé les gens autour de nous, m'a regardé de nouveau et j'ai vu dans ses yeux que sa gêne et sa colère s'en allaient.
"ok, tu veux jouer à ça?" qu'il m'a dit. Et il a commencer a mettre une frite dans sa bouche, puis une autre, une autre, et encore une autre. Il a continué jusqu'a ce que ses joues ressemblent à celles d'un hamster. Il a commencé à sourire, d'abord un petit peu, puis de plus en plus. Et il a éclaté de rire... comme moi, mais en pire. J'ai même eu un bout de frite dans les cheveux c'est pour dire. La au milieu de ce restaurant, on rigolait comme deux débiles alors que tous le monde nous regardais en faisant la tête de ceux qui sont dérangés, ce qui nous faisait encore plus rire. certains souriaient de nous voir, mais pas beaucoup.
Après un grand moment, on a fini par se calmer. Il fallait bien parce que sinon on allait rater la séance de cinéma. On était tout rouges, et on avait mal au ventre d'avoir trop ri.
En sortant du restaurant, il s'est tourné vers moi et m'a dit" j'ai honte d'avoir eu honte de toi Ben. Excuses moi. Excuses moi et merci de ce que tu m'apporte mon grand." Alors la, j'ai rien compris, mais j'ai pas rigolé parce que j'ai vu que c'était pas de l'humour vu qu'il ne riait plus et qu'il avait même les yeux un peu mouillé. J'ai rien compris, mais j'ai quand même répondu "De rien, c'est un plaisir" parce que c'est la phrase qu'on doit dire quand quelqu'un vous dit merci, même si on sait pas pourquoi...
... Et puis on est allé au ciné. C'était cool.
Chapeau bas !
Rédigé par : senonevero | dimanche 22 janvier 2006 à 10:47
Fabien, Fabien, Fabien ! (Enfin plutôt: Ben, Ben, Ben !)
Rédigé par : Matoo | dimanche 22 janvier 2006 à 13:53
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce texte en ce dimanche après-midi...
Rédigé par : lechantdupain | dimanche 22 janvier 2006 à 15:29
Reviens nous voir de temps en temps, Ben ! Prends cette bonne habitude.
Rédigé par : nicolas | lundi 23 janvier 2006 à 12:53
J'aimerais encore parfois garder cette naïveté !!! Merci Ben de ce récit et continu à vivre ta vie et tes émotions à fond !!!
Merci Fabien de nous ouvrir cette petite fenetre d'humanité intime...
Rédigé par : Marion | mardi 24 janvier 2006 à 23:16
Je me suis reconnu dans ce petit être, si impatient de voir son frere arrivé et que le doute empli quand l'heure fatidique est arrivé et que rien ne pointe à l'horison avec une petite déception qui monte bien que l'on sait que la personne attendu viendra
Rédigé par : Kitt67 | samedi 28 janvier 2006 à 16:20
Il écrit super bien ton frère, Fabien, et tu as eu raison de "jouer" avec lui face au monde conformiste et intolérant...
Au moins Ben nous montre que la vie n'est pas aussi triste que celles des vieux cons.
Babs
Rédigé par : postb99 | lundi 13 février 2006 à 19:19
Deviens accros à ces écrits, voudrait tellement laisser s'exprimer une pareille naïveté, tellement pure ... On s'en fout des taches sur les t-shirts, on s'en fout du regard des gens que je voudrait me dire, mais comme le dit si bien Ben, malheureusement on ne s'en fout pas de tout ca ...
Rédigé par : titom59560.skyblog.com | mercredi 05 avril 2006 à 22:49
Le Petit Prince (d'Antoine) est mort. Vive le Petit Prince ( de Fabien) !!
Rédigé par : Yohann | dimanche 19 avril 2009 à 17:48